Le village d’Asuka est généralement associé aux vieux tombeaux et à la culture Man’yo.
Cette fois-ci, abordons quelque chose d’un peu différent :
Le musée du jouet d’Aton (Aton-omocha-kan)
Moonlight Mask, Ultraman, Robocon, Rika-chan, Sailor Moon…
Des figures emblématiques de l’ère Showa.
Vous les retrouverez toutes au musée du jouet d’Aton.
st un pont au nord d’Asuka, au sein d’une petite communauté surnommée Koyama.
En passant par un dédale de ruelles, je cherche l’entrée du musée.
Un musée du jouet, dans un endroit pareil ?
Alors que l’anxiété et l’impatience commencent à me gagner… ah ! C’est ici !
On entre dans cette vieille maison en passant sous un écriteau.
Des plaques d’époque et des figurines Ultraman vous accueillent.
On enlève ses chaussures et on entre…
Oh !
Au premier étage, des jouets des ères Meiji à Heisei sont alignés partout, avec un accent particulier sur l’ère Showa.
Il y en a littéralement jusqu’au plafond.
Le musée contient pas moins de 40 000 pièces.
Alors que ces jouets qui ont traversé les âges nous submergent,
les souvenirs remontent en observant chaque pièce de près.
« Oh, Baron de Perrine Monogatari ! »
« Hé, Taiyaki-kun ! Ah, Rika-chan ! »
Impossible de retenir sa joie face à ces jouets qui nous renvoient à notre enfance.
Le conservateur, M. Tanaka, explique qu’on peut deviner l’âge approximatif des gens en fonction des personnages qu’ils aiment.
Ah, c’est peut-être déjà trop tard pour moi si je voulais cacher mon âge, alors !
Mais ce n’est pas tout ce que les jouets nous apprennent.
Par exemple, prenons les masques.
Les masques qui datent des années 30 de l’ère Showa sont une bonne taille plus petite que ceux d’aujourd’hui.
Tanaka explique que c’est parce qu’ils étaient adaptés à la taille de visage des enfants de l’époque.
Des masques de terre de l’ère Meiji sont aussi exposés. En observant les matériaux, on voit que nous sommes progressivement passés du bois et du papier
à l’étain, au vinyle, au celluloïd et
divers alliages. Les jouets reflètent ainsi leur époque.
En observant attentivement, différentes choses deviennent progressivement visibles.
Après avoir profité de retrouvailles avec les jouets de mon enfance, direction le deuxième étage.
Ici sont exposés des produits ménagers et de la papeterie.
Plusieurs fois par an ont aussi lieu de petites expositions spéciales
Ce jour-là, c’était l’« Exposition des 30 ans de Chibi Maruko-chan. »
Pour moi qui regarde la série en direct depuis ses débuts,
c’était quelque chose à ne pas manquer ! Je prends le temps d’apprécier, en imitant la respiration rugueuse de Maruo-kun.
L’expression un peu hostile du visage de Maruko-chan à ses débuts me rend nostalgique.
Du côté des produits ménagers, on trouve des chaussons, des boîtes à bento en aluminium
et d’autres goodies amusants à l’effigie de personnages.
Je me souviens que j’avais une boîte similaire quand j’allais à la maternelle.
À cette époque, pas de micro-ondes, et la maîtresse réchauffait nos bentos
refroidis sur un poêle. Les souvenirs remontent.
Je trouve ça si excitant de retrouver des objets de mon passé.
C’est sans aucun doute un autre coin populaire pour les visiteurs.
Au deuxième étage, vous trouverez des meubles et articles ménagers sortis tout droit de l’ère Showa, comme un téléphone noir ou une table basse à manger
Des emballages de friandises, boîtes de shampooing, piles, tirelires et autres aux couleurs de divers personnages…
Le lieu déborde d’articles qui faisaient partie de mon quotidien.
Kishio Tanaka, le conservateur, a recueilli toutes ces pièces.
C’est un designer. Il achetait ces jouets pour inspirer son travail,
et la collection s’est progressivement étendue aux biens
ménagers.
Des objets que personne ne remarquait, car si présents dans notre quotidien,
mais qui ont peu à peu disparu.
Ici, vous aurez l’étrange impression que ces objets
racontent votre propre enfance.
« Un lieu de retrouvailles avec mon ancien moi »
C’est ce que l’on peut lire sur la brochure du musée du jouet d’Aton.
« Il n’y a pas de pièce particulière à choisir. C’est l’espace dans son ensemble qui compte. »
Ainsi M. Tanaka est-il peut-être celui qui garde la clé
des portes de nos souvenirs « de l’époque ».
Rafraîchissant pour ceux qui n’ont pas connu l’ère Showa, nostalgique pour les plus anciens.
« Le musée du jouet d’Aton »
Rares sont ceux qui font le déplacement jusqu’à Asuka pour visiter Aton.
Après tout, Asuka est avant tout connue pour ses ruines et son histoire ancienne.
Pour autant, cette étape de la visite d’Asuka était pleine à craquer d’histoire de l’ère Showa.
Que diriez-vous d’ajouter ce musée à votre agenda ?
Musée du jouet d’Aton (Aton-Omocha-Kan)
336 Koyama, Asuka, Takaichi, Nara-ken 634-010
TÉL/Fax : 0744-54-3263
Admission : Adultes (collégiens et plus) 300 ¥, Enfants (4 ans à fin du primaire) 100 ¥
Ouvert de 10 à 18 h
Fermé les lundis (ouvert les jours fériés) et le Nouvel An – Horaires irréguliers lors de la semaine d’Obon.
*Les fermetures temporaires sont signalées sur le site Web
Accès
Si vous louez un vélo…
15 minutes à partir de la sortie Est de la gare Kintetsu Kashiharajingumae
Si vous prenez le train, puis le bus…
– Bus communautaire de la ville de Kashihara (Adultes 170 ¥, Enfants 90 ¥)
Quai de bus n°1 de la station Kintetsu Yamato-Yagi, sortie Sud, descente à l’arrêt Minimaiuracho, à 5 minutes de marche
Ou prendre le bus à la sortie centrale de la station Kintetsu Kashiharajingu-mae, descendre à l’arrêt Asuka Koyama, à 3 minutes de marche (en service les samedis, dimanches et jours fériés uniquement)
– Bus touristique Akakame d’Asuka (Pass pour une journée, Adultes 650 ¥, Enfants 330 ¥)
Monter à la sortie Est de la station Kintetsu Kashiharajinge-mae, descendre à l’arrêt Asuka Koyama (seulement pour certains bus) – à 3 minutes de marche, ou à l’arrêt Asuka, à 13 minutes de marche